samedi 17 janvier 2009

Mardi gras s'annonce gras !

La crise n'atteint pas les lit'


Le vin raccordera le met à Deauville. Appétés par la jeune cuisine, les vignerons de la Dive Bouteille n'ont jamais perdu une miette des OFF. Voilà trois ans, ils quittaient leur Loire natale pour la mer. Le 23 février, ils seront plus de 120 à relever la Manche. Une version Dive «Magnum» en somme qui fêtera cette année ses dix ans ! Dix ans à propager la bonne parole du raisin dans le texte. Dix ans à crier (ou chanter, c'est plutôt le style de la maison) que le terroir ne s'invente pas en laboratoire. Dans un pays leader européen de la consommation de pesticides, ça prend du sens.

Dans un monde viticole qui glisse vers l'uniformisation, ça envoie du son.

On pourra étiqueter ces vignerons « nature » parce que le mot sonne, «bio» parce qu'ils ont souvent décidé d'afficher la transparence, «biodynamiques» parce qu'ils ont parfois choisi l'ultime alternative. On ne les cloisonnera pas parce qu'ils incarnent la liberté, expriment sur chaque sol la diversité et affirment au-delà autant de personnalités. Dans ces bouteilles-là, il y a un double-fond.

Mais le fond, le vrai, tient au partage. Les grands noms prêchent pour les anonymes : les Selosse, Lapierre, Richaud, Arena, Plageoles cautionnent consciemment les nouveaux nez de cette viticulture engagée. Il n'en manque pas cette année : en Bourgogne (Fanny Sabre, Vincent Thomas, Nicolas Testard), en Bordelais (Jonc Blanc, la Haye), en Loire (Bruno Rochard, Loïc Mahé, Sébastien Brunet, Grégory Leclerc, Noella Morantin, Renaud Guettier) et jusqu'en Espagne, au Chili et en Italie qui fait son entrée en 2009. La Dive a toujours été le tremplin des jeunes vignerons. Elle reste le salon incontournable du vin vivant et pour beaucoup, l'unique dégustation de l'année.

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